La méditation Ho’oponopono est une pratique hawaïenne ancestrale de réconciliation et de pardon. Elle repose sur quatre phrases simples mais puissantes : “Je suis désolé”, “Pardonne-moi”, “Merci” et “Je t’aime”. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur la deuxième phrase : “Pardonne-moi”, en mettant l’accent sur notre volonté de nous retrouver intérieurement, de renouer avec nous-même, de demander pardon à tous nos anciens « moi’s » concernés par le problème.
« Pardonne d’avoir conservé ces souffrances, les avoir transporté d’année en année jusqu’à aujourd’hui. »
« Pardonne moi mes erreurs passées, mes mémoires erronées, mon immaturité passée envers les autres et aussi vis à vis de moi. Pardonne moi si je n’ai pas pensé assez à moi ou autres. »
La phrase “Pardonne-moi” est une demande de pardon, non seulement aux autres, mais aussi à soi-même. Elle reconnaît que nous avons des mémoires et des croyances limitantes qui influencent notre comportement et nos interactions.
En nous demandant pardon, nous sollicitons cette vertu humaine de transcender une erreur ou une épreuve en une expérience utile à notre développement personnel. Nous nous faisons don à nous-même de cette indulgence pour avancer vers la paix
Je me pardonne mon immaturité pour m’ouvrir à de meilleurs comportements et des changements plus en amour de soi et des autres. En me pardonnant, je me permets de libérer des charges émotionnelles et de faire de la place pour de nouvelles sensibilités et des comportements plus adaptés.
En se parlant à soi même, un dialogue intérieur le plus sincère possible, on peut aller chercher en soi, dans ses mémoires, sa version de soi ayant vécu le souvenir ou le problème. Il s’agit par exemple de penser à son moi enfant si l’événement remonte à cette période. De se représenter notre réaction de l’époque, notre posture et ce que nous avons souffert et gardé en nous en émotions.
Exemple de dialogue intérieur : « Désolé pour toute cette souffrance vécue que je n’ai jamais reconnue en moi et que j’ai conservé et entretenu par regret, tristesse, colère ou toute raison que je croyais valable. Désolé d’avoir gardé toutes ces émotions qui ont régulièrement répétées mes souffrances et polluées mes perceptions et croyances en convictions négatives. Pardon de m’être resté en souffrance pour me dire que j’ai raison ou que l’autre avait tort ou même que j’avais tort.